Prevencion y desastre










Projet de prévention de désastres pour la ville de Cali...
Catastrophe, accident, urgence, désastre.

Affiche pour former une équipe relais sur le terrain.
Proyecto Centinelas de la Fundacion Proactiva.


el gasolinero

Projet de livre écrit et illustré, sur la vie d'un enfant travaillant pour le cartel de la gasolina. Pour observer les dessins réalisés par des enfants qui baignent dans l'ambiance du cartel cliquez sur "dessins d'enfants Colombiens"...









Le Gasolinero se démène pour subsister dans l’invasion. Il ramène ce monde à lui, l’appréhende comme il peut, malgré les couvre-feux, malgré ces « chulos » de paramilitaires, les sicarios et toutes les autres composantes de la misère qui « nécrosent » son barrio… Tandis que son pays subit une guerre civile, son enfance, elle, est volatile, elle s’échappe, lui file entre les mains sans qu’il ait le temps de la vivre ni d’embrasser une fille… Elle s’évapore aussi vite que l’essence, pour laquelle il trafique. L’impression d’un temps infini propre à l’enfance : il ne l’a pas, il est trop pressé de s’enfuir vers une société qui protègera son droit à la vie, son droit à l’intégrité, à un territoire.... Perspicace petit pêcheur tombé par mégarde dans le Cartel de la gasolina : C’est bien de ce grand filet tissé par cette meute de barbares, dont il faut s’évader pour survivre !

Il dénonce le piège vicieux de la pauvreté, qui l’empêche d’être enfant, adolescent… Qui l’empêche de sortir la tête de ce trou et de ce cynique système, qui le « protègera » de sacs de sable et lui plantera une AK47 dans les bras, décoré d’un collier de munitions...
…Parce que continue la faim, continue la guerre… Le Gasolinero essaie d’en déchiffrer méticuleusement les rouages. Il tente de démonter ce fatal destin comme on désactiverait une bombe. Quelle en est l’issue ?
Quel fil ?

Parce que la « décennie des droits de l’enfance » est déjà en marche et qu’on n’en entend pas assez les échos… Il faut à présent qu’un maximum d’enfants la choppent au vol vers une vie plus douce et plus humaine. Qu’il n’y ait plus d’armes dans leurs mains. Que le tourisme sexuel et le travail infantile ne soient plus tolérés mais punis. Car c’est bien de faire respecter ces droits basiques, dont il s’agit ! Il est urgent d’enseigner un monde plus juste (en commençant par braver l’analphabétisme) et surtout plus humain afin de permettre au petit d’homme de s’épanouir dans des conditions décentes.
Il s’agit de préparer ensemble un monde ou l’être humain est plus précieux qu’une émeraude, qu’un galon ou qu’une parcelle de terre… Même à ce point fertile.
Dépêchons-nous pour qu’un maximum d’enfants aient l’opportunité de vivre un peu ce monde.
Il y a tant d’alternatives à toute cette misère ! Tant de souffrance évitable.













































Madagascar


Aquarelles réalisées à Madagascar en été 2004, exposées à l’espace Doun, à Rognes et vendues pour financer mon premier voyage en Colombie.


danses de Cartagena